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Le coup de gueule de Florence Foresti à l’encontre des magazines pornographiques

L’humoriste est scandalisée par l’affichage de Unes pornos dans les kiosques.

Temps de lecture: 2 min

De la pornographie à la vue de tous. En vadrouille dans les rues de Paris, Florence Foresti en a profité pour passer un sérieux coup de gueule sur les réseaux sociaux. L’humoriste n’avait en effet pas envie de faire rire lorsqu’elle a publié, sur Instagram, une photo d’un kiosque à journaux implanté dans la capitale française. « Est-ce qu’on est obligé de se taper ça tous les jours sur nos kiosques ? Pour mémoire les enfants ont des yeux. Et un cerveau. », écrit-elle.

La photo montre des couvertures de magazines pornographiques dans la partie la plus haute de la vitrine du kiosque. On y voit des femmes quasiment nues, dans des positions à haut caractère sexuel. Mais l’humoriste française n’est pas la seule à s’insurger de cette pratique. En juillet dernier, plusieurs associations avaient lancé une pétition « contre l’exposition de revues pornographiques dans la rue ». Elles entendaient ainsi lutter contre ces Unes qui sont clairement visibles par les mineurs et qui seraient donc « seraient donc susceptibles d’influencer leur image des femmes, conformément aux représentations dégradantes que véhiculent ces magazines », comme le note le Huffington Post.

Inutile pour autant d’en vouloir aux kiosquiers. Ils subissent les choix de MédiaKiosk, la régie qui gère le marché, qui doit également faire en fonction des éditeurs. « On a aucune liberté », explique ainsi le président du syndicat des Kiosquiers auprès du HuffPost. Le légitime coup de gueule de Florence Foresti va-t-il avoir un effet sur le marché du kiosque ? Rien n’est moins sûr.

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