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Dennis Rodman ému aux larmes à Singapour en marge du sommet historique entre Trump et Kim (vidéo)

L’ancien basketteur de la NBA est un fervent soutien des deux leaders.

Temps de lecture: 3 min

« J’ai reçu tellement de menaces de mort », lâche Dennis Rodman en direct sur CNN ce mardi 12 juin. L’ancienne vedette du basket US a toujours cru en un rapprochement entre Donald Trump et Kim Jong-un : « J’avais prévenu que la porte s’ouvrirait. C’est incroyable ». L’ancien sportif de haut niveau parle la gorge nouée. Sur le plateau de CNN, le journaliste semble décontenancé.

Puis, Dennis Rodman fond en larmes depuis Singapour où il a tenu à se rendre pour être au plus près des négociations entre les deux pays qu’il soutient fermement : les États-Unis d’un côté, la Corée du Nord de l’autre. D’ailleurs, l’ex-coéquipier de Michael Jordan aux Chicago Bulls s’est déjà rendu cinq fois à Pyongyang depuis l’arrivée au pouvoir de Kim Jong-un, grand fan de basket.

«
La paix commence à Singapour
», renseigne le t-shirt de l’ancien basketteur à son arrivée à l’aéroport international de Changi, le lundi 11 juin.
« La paix commence à Singapour », renseigne le t-shirt de l’ancien basketteur à son arrivée à l’aéroport international de Changi, le lundi 11 juin. - Adek Berry - AFP

« Je le savais et j’étais le seul »

Casquette rouge vissée sur la tête – arborant le slogan de campagne de Donald Trump « Make America great again » –, l’ancien basketteur a continué sa tirade : « J’ai reçu tellement de menaces de mort (lorsqu’il a crié haut et fort que les deux dirigeants allaient finir par s’entendre, NDLR). Quand je suis rentré aux États-Unis, je ne pouvais même plus rentrer chez moi. J’ai dû me cacher pendant trente jours. (…) Mais j’ai gardé la tête haute, frère », lance-t-il en live sur CNN.

« Je savais que les choses allaient changer. Je le savais et j’étais le seul », conclut-il. Avant de revenir sur le fond politique de l’événement. Kim Jong-un « essaye de faire avancer son pays… Et Donald Trump va faire du bon boulot », assène-t-il, toujours ému. L’ex-star de la NBA était interrogée au même titre que des experts du nucléaire nord-coréen, en direct de Singapour, où il est arrivé la veille au soir.

Aucun rôle officiel

Kim « est comme un grand enfant, bien qu’il soit petit » et « je pense que Donald Trump comprend que les Nord-Coréens ont un cœur, une âme, du charisme et s’aiment les uns les autres », a-t-il ajouté, occupant la scène médiatique alors que les deux dirigeants étaient en pleine discussion.

« Je ne fais pas ça pour l’argent, je n’ai jamais commencé cela pour l’argent », a-t-il dit, confiant dans le fait de pouvoir voir Kim Jong-un, son « ami pour la vie », avant son envol pour Pyongyang. De son côté, la Maison Blanche a pris soin de préciser que si Rodman était « formidable » sur un terrain de basket, il n’aurait pas sa place dans les négociations.

En collaboration avec l’AFP

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