«J’ai été battu», Stéphane Bern revient sur sa relation difficile avec sa mère (vidéo)
L’animateur français est revenu sur sa relation avec sa mère, dans l’émission « Le Divan » de Marc-Olivier Fogiel.
Stéphane Bern a révélé ce qu’il avait sur le cœur. Il a raconté, en détail, son enfance et son lien particulièrement difficile avec sa mère qui lui « parlait comme au débile de la famille ». Sur Le Divan de Marc-Olivier Fogiel, émission diffusée sur France 3 ce vendredi 2 novembre, l’animateur parle d’une éducation à mettre en parallèle avec celle de son frère, surdoué et admis à l’École Polytechnique à 17 ans.
« On peut aimer son bourreau »
« Elle était très exigeante avec elle-même, et elle l’était tout autant avec les autres », raconte-t-il dans des passages sélectionnés par le Huffington Post. Stéphane Bern est aux premières loges et souffre de ce manque de proximité : « Quand j’allais me jeter dans les bras de ma mère, elle me répondait : ‘Oh Stéphane écoute, pas d’épanchement’. Quand on ne sait pas ce que c’est la tendresse, elle ne peut pas manquer. Mais vous faites tout pour mériter l’amour de votre mère ».
Entre son frère et lui, la compétition était féroce, bien malgré eux : « En fonction de nos notes de conduite, on avait notre argent de poche. Et moi je devais de l’argent… » Les deux enfants de la famille Bern ne sont pas au même niveau. Pour autant, Stéphane Bern note avoir « toujours aimé sa mère, jamais détesté ». « On peut aimer son bourreau, vous savez », pointe-t-il du doigt.
À 25 ans, Stéphane Bern a appris que sa mère l’aimait
« Une mère castratrice, ça vous la coupe », continue celui qui s’occupe du patrimoine pour le compte du gouvernement Macron. « Une mère tellement puissante, tellement lumineuse et en même temps qui ’mangeait ses enfants’… Moi j’étais trop inféodé à elle : je voulais qu’elle me regarde, qu’elle me parle, qu’elle m’aime, qu’elle me dise que c’est bien… » Mais Stéphane récoltait plutôt les corrections que les câlins.
