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Test auto: retour aux sources pour la BMW Z4 (vidéo)

Le dernier roadster Z4 s’était embourgeoisé. Plus confortable et doté d’un toit en dur comme pour imiter un coupé. Cette fois la Z4 2019 perd du poids et reprend la toile comme toit.

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La Z3, sa véritable grand-mère, sortie voici presque un quart de siècle (en 1995 pour être précis), fut rendue célèbre après son apparition dans le James Bond « Goldeneye ». Vint ensuite la Z4 première génération (2003). Et la dernière Z4 « E89 » de 2009 avec, particularité de l’époque, le passage au toit rigide escamotable… L’un des ingénieurs nous indique qu’ils ont voulu revenir aussi aux bases de la Z3, avec un poids en baisse (-60 kg) grâce à cette capote en toile, même si l’équipement (sécuritaire) ajoute 10 kg. L’exercice paraît plutôt réussi. Tellement qu’on attend avec impatience la sortie prochaine de la Toyota Supra (en janvier à Détroit) qui reprend les entrailles de cette Z4 2018, mais ce sera un coupé, pas un roadster…

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Revenons à notre Z4 pour le tour du propriétaire. Il s’agit bien évidemment toujours d’une biplace. La carrosserie est un peu plus longue que l’ancienne (+85 mm), plus large aussi (+74mm), mais l’empattement (distance entre les roues avant et arrière) perd près de 3 cm. À demi-mot, l’un des concepteurs nous avouera que, pour lui, la précédente génération s’était un peu trop embourgeoisée. « Nous voulions du confort, c’est bien, mais pour ce genre d’engin, il faut du sport avant tout et ceci nous semble être un excellent compromis. »

BMW Z4  01int
Photos : BMW

BMW Z4  02

La toile accroît le volume du coffre

À l’intérieur, pas vraiment de surprise. C’est épuré et moins « digital » que bien des concurrents. Bien sûr, les cadrans habituels ont laissé la place aux écrans, mais cela reste assez classique, harmonieux et puis surtout diablement ergonomique. La planche de bord de la nouvelle série 3 y ressemble beaucoup. Il est temps pour l’essai. Décapoté évidemment. Cela tombe bien, la météo clémente nous gratifie de quelques rayons bienfaisants. En à peine 10 secondes (et jusqu’à 50 km/h), la capote se range sous le capot arrière qui cache un coffre « généreux » pour la catégorie : 281 litres.

BMW Z4  03

Comme à toutes les présentations des premiums allemands, nous n’avons « malheureusement » droit qu’aux versions les plus puissantes. En l’occurrence, il s’agit de la M40i avec son bloc 3.0 six cylindres en ligne biturbo développant 340 chevaux et 500 Nm de couple. Heureusement, plus accessibles, sortiront en même temps lors du lancement (mars) le 2.0 de 197 chevaux et le 3.0 de 258 ch, le tout en essence bien évidemment. Sous les entrailles de notre exemplaire d’essai, des trains roulants inédits sur les roadsters maison dont cet essieu arrière à cinq bras.

BMW Z4  vhint

Compris aussi, ici, la direction « sport » avec assistance supplémentaire au braquage, les suspensions pilotées « directdrive » ou encore un différentiel autobloquant électronique. Avec tout ça, inutile de dire que les choses ne traînent pas en route. La preuve avec le 0 à 100 abattu en moins de 6 secondes. L’efficacité des trains roulants s’avère aussi impressionnante avec une direction qui parvient à accompagner le conducteur sans lui faire perdre aucune sensation. Un progrès évident. Il nous tarde d’essayer les « petits » moteurs pour qualifier définitivement cette nouvelle génération de plaisante réussite.

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