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L’écrivain Yasmina Khadra: «On ne peut pas pardonner sans sévir»

À travers le récit fictif de Khalil, un jeune terroriste, Yasmina Khadra pose à nouveau les questions qui dérangent. Plus que jamais, ce dernier roman est une main tendue vers l’avenir. Soirmag critique également les autres sorties littéraires.

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Depuis 2015, l’Europe a malheureusement connu plusieurs d’attentats. Quel événement en particulier vous a poussé à écrire « Khalil » ?

Je l’avais commencé il y a un bon bout de temps déjà. Une de mes amies éditrices avait d’ailleurs lu l’ébauche et l’avait aimée, mais entre-temps j’avais changé d’avis et décidé de parler d’autre chose. L’année dernière, en août, j’ai voulu emmener ma famille en vacances à Barcelone mais tout était complet. Nous sommes finalement allés à Cordoue en dernière minute. Et ce soir-là, Barcelone a été touchée par l’attentat... (ndlr, attentat du 17 août). Lorsque j’ai vu la réaction du peuple espagnol, tellement noble, saine, constructive, je me suis dit que je devais reprendre mon manuscrit et essayer de lutter contre la radicalisation avec mes moyens à moi : ma plume.

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