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Golden Globes 2019: les principales déclarations des lauréats (vidéos)

La cérémonie a eu lieu ce dimanche 6 janvier, aux États-Unis.

Temps de lecture: 4 min

Qui dit Golden Globes dit forcément discours. Certains paraissent interminables, d’autres vous font rire. Certains donnent même les larmes aux yeux. Chaque personne de l’industrie du cinéma récompensée y va de sa déclaration. Et cette 76e cérémonie des Goldens Globes n’a pas échappé à la règle. Sur la scène, acteurs et actrices – mais pas que, bien sûr – ont remercié leur source d’inspiration, sont revenus sur le harcèlement sexuel à Hollywood ou ont critiqué les choix d’un jury peut-être élitiste.

Petit florilège des déclarations des plus marquantes de cette édition 2019 des Golden Globes, récompenses attribuées au cinéma et à la télévision américains par l’Association de la presse étrangère d’Hollywood (HFPA) :

– Rami Malek (meilleur acteur dans un rôle dramatique pour « Bohemian Rhapsody ») : « Merci à Freddie Mercury de m’avoir donné la joie d’une vie. Je vous aime, vous l’homme magnifique. Ceci est pour vous et grâce à vous ».

– Graham King (producteur de « Bohemian Rhapsody », meilleur film dramatique) à Freddie Mercury : « Merci de nous avoir montré la puissance que représente le fait de s’accepter soi-même ».

– Glenn Close (meilleure actrice dans un rôle dramatique pour « The Wife ») : « Nous sommes des femmes, des nourricières, nous avons des enfants, des maris, si nous avons de la chance, des conjoints, ou autre. Mais nous avons besoin de pouvoir nous réaliser personnellement. Nous devons suivre nos rêves. Et nous devons dire : je dois faire ça. Et je devrais avoir le droit de faire ça ».

– Alfonso Cuaron (meilleur réalisateur pour « Roma ») : « Le cinéma bâtit des ponts entre les cultures. Lorsque nous traversons ces ponts, (et voyons) ces nouveaux visages, ces nouvelles formes, nous devons réaliser que s’ils sont étranges, ils ne nous sont pas étrangers. Nous devons comprendre combien nous avons en commun ».

– Regina King (meilleur second rôle pour « Si Beale Street pouvait parler »), évoquant le mouvement contre le harcèlement sexuel et la discrimination Time’s Up : « Toute personne qui occupe un poste de pouvoir, pas uniquement dans notre industrie, je vous mets au défi de vous remettre en cause et de prendre place à nos côtés ».

– Sandra Oh (co-présentatrice des Golden Globes), au sujet de Time’s Up et de la diversité des artistes nommés : « Je ne me fais pas d’illusions, l’année prochaine pourrait être différente. Elle le sera probablement. Mais en cet instant, ce moment est tangible. (…) Parce que je vous vois, tous ces visages du changement ».

– Le producteur exécutif Brad Simpson (meilleure mini-série ou téléfilm pour « The assassination of Gianni Versace : American crime story ») : « En tant qu’artistes, il faut représenter ceux qui n’ont pas voix au chapitre. Il faut résister dans la vie, dans les urnes, et pratiquer l’amour au quotidien ».

– Le même homme, décidément bien inspiré : « Gianni Versace a été tué il y a vingt ans. Il était l’une des rares célébrités à être ouvertement gaie à une époque de haine et de peur […] Ces forces de haine de peur sont encore là et nous disent à nouveau qu’il faudrait avoir peur de ceux qui sont différents de nous, qu’il faudrait ériger des murs autour de nous ».

– Patricia Clarkson (meilleur second rôle dans un téléfilm ou une mini-série pour « Sharp Objects ») : « Mon réalisateur (Jean-Marc Vallée), vous m’avez tout demandé, à part du sexe, et c’est exactement comme ça que devrait fonctionner cette industrie ».

– Andy Samberg (co-présentateur des Golden Globes) : « Cette année, nous avons vu de grandes œuvres comme ‘Black Panther’, ‘Crazy Rich Asians’, ‘Si Beale Street pouvait parler’, ‘Roma’, (la mini-série) ‘Pose’, ‘BlacKkKlansman’. Et elles ne sont pas ici ce soir parce qu’elles ont un écho auprès de publics qu’Hollywood ignore souvent, (mais) parce qu’elles racontent des histoires qui résonnent chez tout le monde. Et c’est vraiment bien ».

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