Jean-Louis Servan-Schreiber: «Je vis chaque instant comme un cadeau»
Jean-Louis Servan-Schreiber se penche sur ses 80 ans. « Un certain âge » qui comporte de rares avantages mais qu’en philosophe érudit du bonheur, il cultive. Soirmag critique également d’autres sorties livres.
Vous voilà octogénaire, un sacré bail. Que peut-on attendre de beau dans la vie quand on a 80 ans ?
Pas grand-chose en termes sociaux, j’entends par là tout ce qu’on a consacré comme temps et comme énergie à la vie active, qui est derrière soi et qu’il serait déraisonnable de vouloir poursuivre. En revanche, c’est le moment d’encore saisir tous les plaisirs de vivre, à commencer par les rapports humains. À 80 ans, on est davantage disponible pour se consacrer aux autres qu’à 40 ans où le travail l’emporte. On a appris à trier ce qui compte et ce qui compte moins, ou pas. C’est un des bénéfices de l’âge.
Quels conseils donner pour bien avancer en âge ?