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Armel Job: «Je suis un écrivain accidentel!»

Fort de ses nombreux prix littéraires, Armel Job atteint le sommet de son art avec un puissant roman social, à travers un voyage dans la petite Belgique des années 50.

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Dans un marché du livre où dystopies et catastrophes futuristes sont à la mode, est-ce important pour vous de faire revivre ces bistrots des vieux de la vieille ?

J’ai toujours assumé mon côté anachronique, je me considère comme un romancier à l’ancienne. En littérature française aujourd’hui, il s’agit beaucoup de ce que les auteurs ont eux-mêmes vécu. On transforme à peine les récits, ça finit par devenir un peu suspect ! (Rires.) J’aime la fiction et je m’inscris dans la tradition originelle du roman. J’ai besoin de ce recul posé par le passé. Je pense que c’est cela qui nous permet de nous remettre en question. Cette drôle de fille, Josée, pourrait très bien être une réfugiée de nos jours, et nos rues en sont remplies. Ruben, le boulanger très tendancieux, n’est-il pas la représentation de n’importe quel pervers dont les parents ont peur en amenant leurs enfants à l’école ?

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