Accueil Soirmag Histoire

1958: la Belgique de papa s’éteint dans un feu d’artifice

Treize ans après la fin de la guerre, l’expo célèbre l’avenir, les sciences, la modernité architecturale, dans un dernier élan de mobilisation nationale.

Article réservé aux abonnés
Temps de lecture: 3 min

La Belgique a choisi pour thème « Bilan pour un monde plus humain » et l’Atomium, haut de 102 mètres et pesant 2.400 tonnes, symbolise à la fois l’ère nouvelle des temps atomiques et la Belgique unitaire. Ses neuf boules représentent les neuf provinces et la structure cristalline de la molécule de fer. Les années « fifties » furent cruelles pour le centre historique de Bruxelles, avec la saignée nord-sud et ses 15.000 expropriations, la disparition de la petite ceinture au profit d’une autoroute intérieure, les premières tours. L’habitat ancien n’a plus la faveur des édiles sauf quand il est évoqué, à la faveur de l’expo, dans « La Belgique Joyeuse », hommage posthume aux 1.400 immeubles sacrifiés.

Cet article est réservé aux abonnés

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

J'en profite

Aussi en Histoire

Voir plus d'articles

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs