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Rentrée scolaire incertaine: une honte belge

L’édito de Marc Pasteger.

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Rédacteur en chef jusqu’à son décès en 2022 Temps de lecture: 2 min

Une fois encore, des centaines de familles voient leurs vacances gâchées par la perspective d’une rentrée scolaire incertaine. À l’heure actuelle, 1.022 garçons et filles ne sont inscrits dans aucune école secondaire. Chaque année, le nombre d’élèves sur le carreau augmente. Les chiffres publiés voici quelques jours par « Le Soir » sont éloquents : 318 en 2014, 432 en 2015, 515 en 2016, 770 en 2017, 1.196 en 2018. Le chiffre de 2019 (1.022) est trompeur puisque, comme le soulignent nos confrères, quatre écoles viennent d’ouvrir à Bruxelles. C’est dans la capitale que la situation demeure d’ailleurs la plus préoccupante. Depuis de trop longues années, parents et adolescents subissent un stress et des angoisses totalement inadmissibles. Ne plus avoir la liberté d’inscrire son enfant dans l’école de son choix constitue une honte pour notre pays.

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