«Tu es une femme, tu as 40 ans»: Elisa Tovati pète un câble dans un restaurant parisien quand son label lui dit que son contrat est terminé (vidéos)
La chanteuse et actrice Elisa Tovati rencontrait hier son label pour faire le choix d’un nouveau single. Elle a pété un plomb dans le restaurant. La vidéo fait le tour du web. Pour elle, c’était « un cri du cœur ».
Les clients du restaurant « Shirvan, Café Métisse », dans le 8e arrondissement de Paris, ont eu la surprise d’entendre les cris de l’actrice Elisa Tovati. Quand son label lui a dit que son contrat était terminé, elle est partie en vrille. Les personnes du label qui étaient autour de la table lui ont lancé : « Le problème, c’est qu’on ne va pas pouvoir continuer. C’est compliqué, tu es une femme, tu as 40 ans et tu fais de la variété française. Tu as le cul entre deux chaises, ton image elle est floue. Ton single, c’est un énorme tube, mais pas chanté par toi. »
« Vous ne trouvez pas ça un peu brutal de dire ça à une artiste. Je ne vends pas de la glace Miko, je suis une artiste ». Quelques personnes ont tenté de la calmer, en vain. Elle a même tiré la nappe de la table du restaurant. Elle hurle : « C’est mon single, je ne le donne pas à Angèle. Non, je suis désolée, m****. Lâchez-moi. Allez vous faire f**** avec votre musique de m****. Moi j’ai donné ma vie pour la musique. »
Elle ajoute toujours aussi énervée au beau milieu du restaurant : « Vous êtes des e******. Vous m’avez pété la vie. J’en suis devenue dingue. J’en dors même plus la nuit. Vous ne m’avez même pas écoutée. Je m’en f*** du spectacle. Moi je souffre, j’en peux plus, vous m’avez tuée. Tu as une bonne raison de me virer maintenant gros c**. »
Elle s’explique
La chanteuse a tenu à s’expliquer au journal Le Parisien. Le Parisien. Elisa Tovati a expliqué : « Je dénonce la brutalité avec laquelle les artistes sont parfois traités. Comme des produits de consommation. En ce moment, quand tu fais de la chanson française ou de la variété, que tu as dépassé les quarante ans, surtout une femme, les médias, les réseaux sociaux et parfois les maisons de disques te font comprendre que tu as dépassé la date de péremption. » Elle jure que cette vidéo n’aurait pas dû être diffusée. « Cette vidéo m’a été volée. Et j’avoue que l’ampleur que cela a pris me dépasse un peu et me bouleverse. Il y a des commentaires très violents. Il était donc temps que je dévoile le clip et dise la vérité. Que ce n’est pas un coup de com’, mais un cri du cœur. »
