Le fossoyeur
L’édito de Marc Pasteger.
La catastrophe prévisible est aujourd’hui réalité : Boris Johnson a pris possession du 10 Downing Street. Son premier discours pour le moins agressif vis-à-vis de l’Union européenne a été jugé stupide notamment par Michael Roth, ministre adjoint allemand chargé des Affaires européennes, qui a répliqué : « Boris, la campagne électorale est terminée. Calmez-vous. Il faut rester corrects les uns envers les autres. » La cause est entendue pour Johnson : le 31 octobre, la Grande-Bretagne sera sortie de l’Union. Entouré dans son gouvernement d’un noyau très dur de « brexiters », « BoJo » semble (trop) sûr de son coup. Il jure qu’il donnera tort aux « prophètes de malheur », ceux prédisant le pire à une Grande-Bretagne isolée.