Ces femmes fascinées par les grands criminels
De Landru à Salah Abdeslam, nombre de détenus dangereux reçoivent des lettres d’admiratrices transies. Quelles sont les raisons qui poussent certaines femmes à « consommer » de l’horrible ?

Hier, Jacques Mesrine et Charles Manson. Aujourd’hui Marc Dutroux, Michel Fourniret ou Andras Pandy. Ils n’ont pas tué dans les mêmes proportions, ni pour les mêmes raisons, mais ces criminels partagent tous un même destin : la célébrité pour leurs méfaits, une détention de très longue durée et… la réception de lettres féminines enflammées ! Oui, des femmes, jeunes et moins jeunes, manifestent leur « intérêt érotique » pour le morbide. Ainsi, Anders Breivik, le criminel norvégien qui a tué 70 personnes, recevrait quelque 800 déclarations d’amour par mois. Mais la star des « hybristophiles » (amoureux de tueurs) demeure sans conteste Henri Désiré Landru. Guillotiné en 1922 pour les meurtres de onze femmes, il recevra plus de 4.000 lettres enflammées et 800 demandes en mariage pendant son séjour en prison. Comment expliquer cette perversité amoureuse présente dans la psychologie féminine ?