Kesako: armes acoustiques
C’est un effet pervers des objets connectés, en particulier des enceintes et des casques. Voilà un problème que les anciennes générations – même en remontant jusqu’au début du XXe siècle – n’ont jamais connu en écoutant de la musique provenant d’une radio, d’un 78, d’un 45 ou d’un 33 tours (les anciens savent de quoi on parle), d’un CD ou d’un DVD… Aujourd’hui, la musique vient de plus en plus souvent d’objets « connectés », donc risquant d’être piratés. Selon Matt Wixey, chercheur en sécurité chez PricewaterhouseCoopers (PWC), entreprise spécialisée dans des missions d’audit, les enceintes et les casques connectés pourraient bien entrer la catégorie des objets connectés à risques. À l’occasion de la conférence DEF CON 27 à Las Vegas, l’expert s’est demandé s’il était possible, pour un pirate, d’infliger physiquement du mal à l’utilisateur d’un tel appareil sans même être détecté. Et selon lui, la réponse est oui.