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«Ça relève de la psychiatrie», Alexandre en remet une couche sur les «tortures» de son frère Yann Moix (vidéo)

Alexandre Moix tient à raconter sa vérité, en réaction à la sortie du livre « Orléans », signé Yann Moix et dans lequel l’écrivain raconte les violences de son enfance. Impossible de démêler le vrai du faux dans cette affaire où les deux paroles se répondent et affirment l’exact opposé. Le conditionnel est de mise.

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Dans la famille Moix, deux controverses s’entremêlent. Il y a d’abord les écrits et dessins antisémites de Yann, pour lesquels il s’est excusé et à cause desquels il a préféré arrêter la promotion de son roman « Orléans » et l’exposition médiatique qui va avec. Non sans tacler son frère Alexandre et sans estimer qu’il était possible que ça soit ce dernier qui ait exhumé ces écrits qui datent d’il y a presque trente ans. Alexandre Moix a démenti, formellement, répondant même à l’écrivain dans un droit de réponse lu dans « On n’est pas couché » par Laurent Ruquier.

>«Yann Moix ne sait rien de moi», le droit de réponse de son frère Alexandre lu par Laurent Ruquier dans «ONPC»

Mais ce n’est pas le seul combat médiatique que mène actuellement Alexandre Moix. Il entend davantage encore répondre aux révélations faites par Yann Moix au sujet de l’ambiance délétère et violente qui semblait régner dans la famille du temps de leur enfance. Le prix Renaudot 2013 révèle dans son nouveau livre les sévices qu’il aurait subis de la part de ses parents. Dans son roman, Yann Moix se présente comme la victime de son cadet et de ses géniteurs. À en croire Alexandre Moix, c’est l’inverse qui se serait déroulé dans le secret de leur intimité.

« Il a été mon bourreau »

Ainsi, le frère de l’écrivain raconte que Yann Moix serait plus « bourreau » que victime, capable de certains actes de « torture » comme les nomme Alexandre Moix. Il avait déjà établi cela dans une lettre ouverte adressée au Parisien. Désormais, c’est face caméra et pour BFMTV qu’il a choisi de s’exprimer. « On ne peut pas décemment faire ce qu’il m’a fait sans que ça relève de la psychiatrie », dit-il, parlant de son frère comme d’un « enfant psychotique ».

Alexandre Moix détaille ensuite plusieurs épisodes douloureux datés de son enfance : « J’en ai vomi de douleur et je suis tombé dans les pommes », éclaire-t-il en évoquant la fois où Yann Moix lui aurait coincé la main dans les persiennes en ferraille de leur chambre, comme le reprend le Huffington Post. « Le lendemain, j’ai eu tous les ongles qui sont tombés. Il y a d’autres fois où il essayait de m’étouffer avec des oreillers. Il a été mon bourreau ». Reste désormais à savoir si ce différent familial se réglera en interne ou si tout cela passera par la case tribunal, ce qui semble être le souhait des deux parties.

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