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Grosse polémique autour d’une collection de vêtements inspirée des tueries de masse survenues aux États-Unis (photos)

La marque Bstroy s’est attiré les foudres des internautes et des survivants de ces fusillades qui ont tragiquement marqué les États-Unis.

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« Dégoûtant », « cruel », « révoltant » : quelques adjectifs glanés par le Huffington Post qui a écumé les réactions des internautes sur les réseaux sociaux. Le motif de leur courroux ? Une collection de vêtements de la marque américaine Bstroy qui n’a visiblement pas la même échelle du bon goût que beaucoup d’entre nous. Pendant la fashion week de New York, des mannequins ont défilé, portant des pulls à capuche inspirés des tueries qui ont eu lieu dans plusieurs établissements scolaires des États-Unis.

Les survivants réagissent

« Columbine », « Marjory Stoneman Douglas », « Virginia Tech », « Sandy Hook » : quelques noms qui rappellent de douloureux souvenirs aux Américains et qui font la collection printemps-été 2020 de la marque qui se retrouve là au cœur d’une polémique que l’on qualifierait de méritée. Si les internautes ont réagi, les survivants des victimes aussi.

« J’aimerais juste savoir quel est votre problème. Mon Dieu, monétiser une tuerie dans une école », a écrit Kyle Kashuv, rescapé de Stoneman Douglas – ou fusillade de Parkland qui a fait 17 morts en février 2018.

>« 54 ans, 165 fusillades de masse, 1.196 victimes » : la publication choc du « Washington Post »

« Ce que vous faites ici est dégoûtant, blessant, c’est mal et irrespectueux. Vous ne saurez jamais ce que notre famille a traversé après la mort de Vicki alors qu’elle protégeait ses élèves. Notre douleur ne peut pas être utilisée pour votre mode », peut-on lire sur un compte Instagram créé après le décès d’une professeure de Sandy Hook, école primaire dans laquelle il y a eu 28 morts dont 20 enfants à la suite d’une fusillade survenue en décembre 2012.

Explications publiques, mais pas d’excuses

Dans un communiqué officiel, le créateur de la marque Brick Owens a réagi à la polémique : « Parfois, la vie peut être douloureusement ironique. Comme l’ironie de mourir violemment dans un environnement que vous pensiez contrôlé et sécurisé comme une école. On nous rappelle tout le temps la fragilité, la brièveté et l’imprévisibilité de la vie, maintenant nous nous souviendrons aussi de son potentiel infini ». Explications satisfaisantes ? Pas forcément.

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