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Sylvie Tellier réagit aux accusations de «grossophobie» qui pèsent sur l’élection Miss France 2020

Une candidate à Miss Auvergne a été recalée par le comité chargé de l’élection. La jeune femme pointe son poids comme unique explication. L’organisation, elle, s’en défend fermement. Et la présidente du Comité Miss France monte au créneau.

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Amandine Billoux devait participer au concours Miss Auvergne, qualificatif pour le grand concours Miss France. Mais après une journée de préparation, la jeune femme avait été avertie qu’elle n’était finalement pas retenue. Elle avait alors affirmé dans la presse que le comité régional lui avait reproché ses rondeurs. « C’est clairement de la grossophobie. Tout ça parce que je fais une taille 42, c’est dégueulasse », avait-elle lâché auprès de France 3.

>Une candidate accuse le comité Miss France de l’avoir évincée à cause de son poids

« Il y a énormément de critères »

Dans la foulée, le délégué régional en charge du concours de beauté avait nié ces accusations : « Des votes ont été faits, c’est un concours d’élégance et le jury n’a pas à se justifier ». Confessant ne pas pouvoir « en dire plus » sur les raisons de cette soudaine élimination. La polémique a fait pas mal de bruit dans les médias hexagonaux et est donc fatalement remontée jusqu’aux oreilles de la présidente du Comité Miss France, Sylvie Tellier.

Interviewée par Femme Actuelle, l’ancienne Miss France n’a pas botté en touche : « Je défends le délégué, qui n’a pas à motiver sa décision ». Elle enchaîne : « Dans le concours, il n’y a aucune sélection sur le poids. Cela reste un concours de beauté, il y a des critères physiques mais pas seulement : on juge aussi l’élégance, la culture générale… Il y a énormément de critères ».

Le public a le dernier mot

« Si elle n’a pas gagné l’élection locale, c’est que le public ne l’a pas choisie. Je trouve cela réducteur de limiter le concours à des critères physiques, même si c’est important », poursuit Sylvie Tellier, faisant référence à l’élection locale à laquelle Amandin Billoux a fini première dauphine en mai dernier. Si elle l’avait emporté, elle aurait pu participer d’office à Miss Auvergne. Ici, elle participait à une session de rattrapage qui ne lui a pas porté chance.

Sylvie Tellier défend par ailleurs toute attitude grossophobe au sein du concours. « Tant que je serai là, on ne pèsera jamais les candidates. D’ailleurs, nous ne demandons jamais leurs mensurations et c’est le public qui vote en région. C’est à lui qu’Amandine Billoux devrait demander des excuses. Peut-être que le public français n’est pas prêt à élire une jeune femme qui fait un 46 ou plus », a-t-elle conclu.

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