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Soirmag rouvre l’enquête: le dépeceur de Mons

Le 22 mars 1997, un chat joue avec une main humaine. Elle provient d’un sac-poubelle. On est à Cuesmes, dans la région montoise. C’est le début d’une terrible affaire.

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L’histoire rappelle celle non élucidée de Jack l’Éventreur. Un homme arrête son véhicule le long de la N544. Il se débarrasse discrètement de sacs gênants contenant des restes humains. Les corps correspondants ont été chirurgicalement découpés à la scie à métaux. Les têtes et les troncs sont manquants. C’est Olivier Motte, un policier à cheval, qui fait la macabre découverte à hauteur de l’avenue Émile Vandervelde. C’est le début d’un sordide jeu de piste. Durant les semaines qui suivent, d’autres sacs sont découverts. Les cinq victimes identifiées sont des femmes âgées de 22 à 43 ans. Les médias diffusent massivement leurs photos. La Belgique découvre l’horreur. Une psychose s’installe. Dès qu’un sac en plastique traîne sur la voie publique, la police est alertée. Les numéros d’appel d’urgence sont noyés : 1.600 pistes exploitées, 800 dossiers contenant au total 15.000 personnes citées. Malgré un travail d’investigation conséquent, l’enquête piétine. Aujourd’hui, elle pourrait toutefois connaître de nouveaux rebondissements grâce aux analyses ADN.

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