Le « blob » débarque au zoo de Paris (vidéo)
Le blob n’est ni un champignon, ni une plante, ni un animal.
Avez-vous déjà entendu parler du « blob » ? Non ? Alors lisez-ceci. Le blob est une espèce unicellulaire capable de comportements complexes. Il ne s’agit donc ni d’une plante, ni d’un champignon, ni même d’un animal ! Une véritable curiosité biologique, donc.
Habituellement présent dans les forêts tempérées ou dans les caves, il intégrera le parc zoologique de Paris dès ce samedi 19 octobre. Une grande première puisque ce zoo est le premier établissement au monde à accueillir cette espèce non animale.
Il sera possible d’observer ce spécimen dans dans le vivarium du zoo du Bois de Vincennes et plus précisément dans sa « blob zone » à l’abri de la lumière.
« Notre mission, c’est aussi de montrer les mystères de la nature », confie Bruno David, président du Muséum national d’histoire naturelle et du parc zoologique, lors de la présentation à la presse.
Une espèce mystérieuse
Le physarum polycephalum, le nom scientifique du blob, existe depuis environ 500 millions d’années et se distingue des autres espèces par son aspect spongieux et visqueux et sa couleur jaune.
La nouvelle star du zoo démarre sa vie en étant toute petite mais est capable de s’étendre très rapidement, voire même de se diviser à volonté grâce à ses noyaux : « On peut créer des blobs de toutes les tailles, il n’y a pas de limite connue », explique à l’AFP Audrey Dussutour, éthologue au Centre national de la recherche scientifique (CNRS, organisme public) et spécialiste du blob.
Des laboratoires ont déjà observé que cette créature était capable d’atteindre les dix mètres et qu’il était possible de la subdiviser en la découpant. Il existe d’ailleurs des « moules » à blob qui permettent de cicatriser les fragments.
La créature peut atteindre jusqu’à 10 mètres en laboratoire, où l’on peut aussi la subdiviser en la découpant – il existe même des « moules » à blob – car les fragments cicatrisent.
