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La guerre des pastis

L’histoire à table de la semaine.

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Journaliste Temps de lecture: 2 min

On peut dire qu’au XXe siècle, Messieurs Pernod et Ricard se sont disputé la paternité du pastis avec au moins autant d’énergie que celle que leurs ancêtres avaient déployée pour faire reconnaître leur savoir-faire respectif dans l’invention de l’absinthe, ce vin que l’on para de mille vertus avant de l’accabler de tous les vices, y compris celui de rendre fou. Et de fait, l’origine de l’absinthe, « la fée verte des boulevards », comme la surnommait la bourgeoisie des années 1850 qui en était friande, est pour le moins incertaine. On pense à l’Égypte ancienne car l’absinthe y était déjà reconnue pour ses effets aphrodisiaques… Quant au « pastis » qui en est dérivé, on le connaît aujourd’hui pour être l’apéritif à l’honneur sur toutes les tables de Provence. Dérivé de l’absinthe, son histoire est étroitement liée à celle-ci qui, en 1915, fut interdite de consommation en France, les autorités ayant décidé de mettre un terme à l’alcoolisme ambiant.

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