Changer, dans l’air du temps
L’édito de Marc Pasteger.
Changer de vie, de job, de ville, de pays, d’amis, de femme, de mari – mais pas nécessairement en effectuant un tir groupé ! – est bien dans l’air du temps. Le monde ne tournant plus très rond – mais a-t-il jamais tourné dans le bon sens ? –, différents systèmes régissant notre société battant de l’aile, quand ils ne sont pas carrément à l’agonie, incitent de plus en plus de nos contemporains à bifurquer radicalement. L’âge joue également dans ce type de choix. Le cap d’une décennie franchi frappe peut-être plus d’esprits que par le passé. À 50 ou 60 ans, par exemple, on se dit que l’espérance de vie s’étant allongée, on peut encore connaître autre chose, sur le plan professionnel comme sur le plan privé : autre chose de plus enrichissant, de plus motivant, de plus passionnant, de plus beau.