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Le far breton

L’histoire à table de la semaine.

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Journaliste Temps de lecture: 2 min

Tel un phare dans la nuit gastronomique, il fait rejaillir tout le talent pâtissier des grands-mères bretonnes. Et pourtant, à l’origine, le far breton était bien différent du savoureux dessert que nous connaissons aujourd’hui. Ce plat serait né au XVIIIe siècle. Le « farz forn » désignait une bouillie de blé ou de froment cuite au four. C’était l’accompagnement classique de viandes à l’époque… quand il y avait de la viande au menu. Sinon, il pouvait vite devenir un plat principal. Un siècle plus tard, la farine de blé remplace la bouillie mélangée à du lait et du sucre et, pour les plus aisés, cet appareil est complété par l’apport de beurre et d’œufs. Sous cette forme, le far breton devient une sorte de clafoutis préparé pour les grandes occasions tant familiales que religieuses. Le far breton original était nature. La version plus connue aujourd’hui de la recette contient des pruneaux. Ces derniers étaient un mets de choix particulièrement nutritif et facile à conserver pour les marins au long cours. Ces pruneaux séchés ont fini par se retrouver dans le far.

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