Mandy Patinkin: «Homeland a fait de moi un meilleur père»
Mandy Patinkin, 67 ans, incarne depuis 2011 Saul Berenson, le charismatique boss de Carrie Mathison, agent bipolaire de la CIA. Retour sur la huitième et dernière saison de la série.
Mandy Patinkin, avec le recul, pensez-vous qu’il était temps pour la série de boucler son dernier chapitre ?
J’estime dans l’absolu qu’il est plus que jamais nécessaire de continuer ce style d’histoires et d’intrigues. En revanche, je pense que dans notre groupe, que ce soient les créateurs, les acteurs, les producteurs, tout le monde a donné le maximum et souhaite passer à autre chose. Nous avons évoqué une saison 9 et 10 mais, finalement, la production a décidé de ne pas passer ce cap. Notre mission était d’évoquer ce qui se passe dans le monde, et nous l’avons fait jusqu’au degré qui nous convenait. Mais le message de « Homeland » ne s’arrêtera jamais. C’est une nécessité de continuer à expliquer ces faits qui ont besoin d’être exposés au grand jour car ils sont inspirés d’une réalité à connaître ou à révéler.
Saul fut un rôle intense ?