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Covid-19: des dromadaires, lamas et yacks en détresse en Normandie à cause de la pandémie

Leur éleveuse a perdu toute opportunité de participer à des événements et des tournages. De ce fait, elle craint qu’ils ne meurent de faim ou d’une maladie.

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Il y a des conséquences inattendues du confinement édicté pour contrer le coronavirus. Parmi celles-ci, on trouve la menace qui pèse sur toute une série d’animaux exotiques en plein cœur de la Normandie. Leur éleveuse, Michelle Royère, est connue pour sa participation à plusieurs tournages, comme avec ses dromadaires dans un clip de Gims, mais désormais elle peine à subvenir à leurs besoins. La peur grandit pour l’avenir de ces animaux.

« Ça arrive au plus mauvais moment »

S’il est si difficile pour Michelle Royère de faire face à la situation, c’est pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il n’est pas question ici de s’occuper d’un ou deux animaux exotiques mais d’une véritable arche de Noé. Elle doit en effet prendre soin de 10 dromadaires, 20 ânesses, 13 lamas, deux yacks, un zébu… sans compter toute une série d’animaux domestiques dont chats et chiens. Au total, ils sont une centaine et autant de bouches à nourrir.

Accomplir cette tâche est d’autant plus compliqué que l’éleveuse sort d’une période creuse où elle ne bénéficie d’aucune rentrée d’argent. « On sait très bien qu’en janvier et février c’est assez calme et qu’il y a peu de contrats. Généralement, ça repart de manière assez franche en mars mais à cause du coronavirus, tout est tombé à l’eau. Le jardin d’acclimatation où je devais aller assurer des prestations a été contraint de fermer. Je devais aller tourner une pub avec des chatons et un film avec des animaux et tout a été annulé. Pour nous ici c’est une catastrophe, ça arrive au plus mauvais moment. Nous n’avons aucune visibilité sur le temps que tout cela va durer et quand nous allons pouvoir reprendre nos activités », dit-elle au « Réveil normand ».

Cerise sur la gâteau : étant indépendante avec une situation particulière, elle ne bénéficie d’aucune aide qui pourrait l’aider à tenir le coup. De ce fait, les créanciers commencent à venir la voir. Elle appelle aujourd’hui à l’aide afin qu’elle puisse éviter à ses animaux de mourir de faim ou de maladie.

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