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Les plus âgés sacrifiés

L’édito de Marc Pasteger.

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Rédacteur en chef jusqu’à son décès en 2022 Temps de lecture: 2 min

Qui aurait pu imaginer pareille souffrance au XXIe siècle ? Personne. Mais qui aurait dû prévoir une telle situation et anticiper ? Un jour, forcément lointain, lorsqu’une commission d’enquête puis la Justice auront fait leur boulot, on désignera les responsables. En Belgique, au cœur de la crise du coronavirus, on sacrifie purement et simplement les plus âgés. Considérés comme « non prioritaires », ils ne sont plus admis dans les services d’urgence débordés et sont priés d’agoniser dans leur maison de retraite où, entre autres choses, l’oxygène manque. On ne compte plus les familles touchées par cette inacceptable douleur. Depuis de longues semaines, nos aînés ne voient plus leurs proches, sinon, parfois, par appel vidéo. Certains ne comprennent absolument pas ce qui arrive, ne sont plus en mesure d’assimiler toutes ces informations que, parfois, même les plus jeunes et les plus actifs ne digèrent pas facilement. Ces personnes fragiles auraient besoin d’affection, d’attention, de réconfort.

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