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Michel Bussi: «Je suis un enfant de Brel»

Dans « Au soleil redouté », Michel Bussi rend hommage au grand Jacques parti aux Marquises, à Hiva Oa. Le lieu du crime dans son roman.

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Journaliste Temps de lecture: 3 min

Après la Corse dans « Le temps est assassin », la Polynésie avec Hiva Oa, le géographe que vous êtes rejoint le romancier : pourquoi cette prédilection pour les îles ?

C’est sans doute un choix inconscient. Une île offre une unité de lieu intéressante pour une intrigue. C’est un bon cadre pour fixer l’imaginaire. Toute île est une métaphore avec sa mélancolie et son désir de partir. Et puis, les lecteurs s’y retrouvent bien. Cette fois-ci, j’ai choisi Hiva Oa qui est un lieu très spécifique. Il faut y aller pour se rendre compte qu’au-delà de la carte postale paradisiaque, c’est aussi un lieu sauvage, brut, où l’on peut ressentir l’isolement. Cette vision est très différente de celle des guides. C’est ce qui m’est apparu sur place. J’ai réalisé, par exemple, que les femmes ne sont pas lascives, comme le chante Brel. Elles veillent à l’organisation du quotidien, rendu compliqué par la distance. Rien à voir avec les vahinés.

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