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L’histoire à table du saint-nectaire

Une spécialité française qui ravit les amateurs de fromage.

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Journaliste Temps de lecture: 2 min

Si vous aimez vous promener dans le massif central, vous adorez sans doute la gastronomie généreuse de cette contrée qui court notamment sur la Bourgogne-Franche-Comté, mais aussi l’Auvergne. Et entre 1.000 fromages qui se doivent de clôturer agréablement chaque bon repas, vous avez sans nul doute un faible pour le saint-nectaire. Le millénaire saint-nectaire ! Eh oui, dès l’Antiquité, dès lors qu’ils ont « pacifié » (entendez « massacré ») les redoutables guerriers arvernes de Vercingétorix, les Romains ont perpétué la production locale de fromages au bon lait des alpages. Au Moyen Âge, on affinait ce fromage sur de la paille de seigle, d’où son nom à l’époque de « fromage de gléo ». « Gléo » signifie « seigle » en patois auvergnat. Le saint-nectaire sera consacré en tant que tel au XVIIe siècle grâce à un homme, le maréchal Henri de la Ferté Sennecterre (1600-1681), qui eut le bon goût de placer le fromage de gléo, cette fierté de son terroir, sur la table du Roi-Soleil, Louis XIV !

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