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Isabelle Bary: «Il faut cultiver ses différences»

Dans « Zebraska », l’auteure belge Isabelle Bary déclare son amour à son fils aîné, Tim, HP de 19 ans, un magnifique zèbre aux merveilleuses rayures.

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Journaliste Temps de lecture: 3 min

Dans votre roman, vous évoquez tout l’univers des enfants « à haut potentiel » (HP) : un beau sujet qui vous tient à cœur !

Un univers magnifique. Je disais à mon fils, quand il était petit et trouvait difficilement sa place : « Regarde, tous les héros de livres sont HP. Ils s’en prennent plein la figure mais ils finissent toujours par triompher par leur supplément d’âme. » Ce sont des êtres hypersensibles, qui se sentent souvent seuls, incompris, qui réfléchissent vite. Petit, Tim n’avait pas les mêmes centres d’intérêt que les autres enfants. Son langage approchait fort celui des adultes. Lors d’un test de logopédie, on l’a détecté HP, je dis bien « détecté », pas diagnostiqué. J’ignorais ce que cela recouvrait mais je voyais qu’il était rejeté, jamais invité aux anniversaires des autres. Il semblait bizarre...

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