Le livre a besoin de vous!
L’édito de Marc Pasteger.
Tardivement, les librairies sont à niveau accessibles. Entendons par là celles vivant essentiellement de la vente des livres. Heureusement pour « Soir mag » et ses confrères, les autres n’ont jamais été fermées. En Belgique comme en France, les libraires, mais également les éditeurs, auteurs, dessinateurs, graphistes, ont vu leurs chiffres d’affaires dégringoler quand certains n’ont pas vu leurs revenus réduits à néant pendant de longues semaines. Indépendants pour beaucoup, ils n’ont évidemment pas eu droit au chômage. Certes, il y a eu ou il y aura des aides. Mais elles ne suffiront pas, tant s’en faut, à combler les innombrables déficits. Ce ne sont pas nécessairement les grosses structures qui en imposent sur le marché qui s’en sortiront le mieux. Bien sûr, celles-ci ont les reins plus solides, possèdent dans leurs cartons des best-sellers en puissance prêts à envahir les magasins ainsi que des moyens de diffusion au-dessus de la moyenne.