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Sophie Tal Men: «Il faut bercer les cœurs»

Neurologue en Bretagne mais aussi auteure de romans « feel good », Sophie Tal Men raccommode les êtres à l’hôpital et soigne les émotions dans ses pages.

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Journaliste Temps de lecture: 3 min

Votre intrigue prend place à l’hôpital : un lieu idéal, où se concentrent tensions et espoirs. Un cadre magnifique, non ?

C’est exact. Je me suis très vite rendu compte, quand j’étais étudiante en médecine, à quel point les émotions étaient fortes à l’hôpital. On passe du rire aux larmes. On aborde la mort, la maladie, mais aussi la naissance, la joie. Cet univers – qui est le mien – nourrit mon écriture. Il brasse des parcours de vie très différents. On se retrouve dans l’intimité des familles. Ces rapports humains me passionnent. Franchement, c’est très inspirant.

On imagine que, ces derniers temps, à Lorient comme ailleurs, vous avez été sous tension : l’écriture sert alors d’antalgique ?

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