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Libéré de ses éditeurs, Boy George a écrit au moins six albums pendant le confinement

L’artiste du groupe « Culture Club » n’a pas chômé pendant ces semaines en retrait du monde, comme il le révèle dans un podcast publié il y a quelques jours. Il est particulièrement inspiré alors qu’il expérimente un nouveau type de contrat qui le rend propriétaire de sa musique.

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Pour les chanteurs, le confinement est synonyme de chômage technique de longue durée. Reste à savoir ce qu’ils peuvent faire pendant ce temps-là. Si certains en profitent pour organiser des concerts en ligne pour leurs fans, le chanteur Boy George a eu une autre idée pour leur faire plaisir. Dans la série de podcasts « Grounded » du Britannique Louis Theroux, il révèle ainsi une surprise de taille : une productivité musicale exceptionnelle.

Libéré, délivré !

Celui qui a été plusieurs fois classé comme un des meilleurs DJ par « DJ Mag » a en effet annoncé que pendant le confinement, il a composé de manière frénétique. « J'ai écrit tellement de musique que j'en ai assez pour six ou sept albums », dit-il. Cela dit, il précise tout de suite que tout n’est pas forcément bon à prendre et que la qualité de ses réalisations laisse encore parfois un peu à désirer.

« Je ne dis pas que tout est bon, mais j’ai signé un contrat juste avant Noël avec une société appelée Primary Wave qui s’occupe de placer la musique dans des films. Avec eux, je garde mon copyright. C’est une nouvelle expérience pour moi, de posséder ma musique », explique Boy George.

Comme il le montre ensuite, le chanteur a été très frustré par le fait de ne pas avoir été maître de ses créations jusque-là, d’où ce nouveau type de contrat qui l’a manifestement aidé à libérer sa créativité. « Je n’ai pas la propriété de tous les trucs que j’ai faits dans les années 80. Les éditeurs peuvent faire tout ce qu’ils veulent avec, et d’ailleurs ils ne se gênent pas », s’insurge-t-il en prenant l’exemple de la chanson « Karma Chameleon ». « Non seulement je ne la possédais pas, mais ils pouvaient en changer les paroles, voire la donner à un magasin de hamburger. C’est ce qu’ils ont fait ! Ils ont fait une version de Karma Chameleon qui parlait de carottes et de haricots. Bien sûr, j’ai reçu de l’argent pour ça, mais j’aurais payé pour qu’ils ne le fassent pas », conclut-il.

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