Le cuberdon
L’Histoire à table de la semaine.
Sa forme représenterait un bonnet de curé, mais le cuberdon doit-il son existence, comme le prétend la légende, à un ecclésiastique gourmand de la région de Bruges ou bien, plus sûrement, aux recherches d’un apothicaire gantois adorant jouer au petit chimiste ? Ce dernier, on connaît son nom en tout cas. Ce serait un certain De Vynck, pharmacien à Gand. Il aurait inventé le processus de fabrication du cuberdon en 1873… par hasard, comme souvent pour les plus grandes inventions, en mélangeant du sucre et de la gomme arabique. Cette gomme est obtenue au départ de la résine d’acacia. À ce mélange heureux, De Vynck ou ses successeurs ont ajouté des arômes de fruits, comme la framboise. Depuis, la technique a été perfectionnée. Le mélange liquide est coulé dans des moules en amidon avant de passer au four à 55 degrés pendant une semaine. Se forme alors une croûte durcie conservant un intérieur moelleux et fondant. Un pur régal !