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Infanticides: pourquoi les femmes passent à l’acte

Il y a quelques jours, Julie assassinait deux de ses enfants à Erquelinnes avant de tenter de se suicider. Quels sont les éléments qui poussent une mère à commettre un infanticide ?

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Journaliste Temps de lecture: 6 min

Geneviève Lhermitte, ou plus récemment la maman d’Erquelinnes qui a tué Cérès et Orphée… Des cas d’infanticides font épisodiquement la une. Des mères – plus rarement des pères – qui choisissent d’emmener avec elles leurs enfants dans la tombe. En détresse profonde, ces parents commettent l’un des gestes les plus durs qu’il soit : tuer leur propre descendance. Des infanticides qui ne peuvent que choquer par leur violence et leur issue dramatique. « C’est un sujet d’actualité mais c’est aussi un sujet qui est présent depuis l’aube de l’humanité », souligne d’emblée le professeur Emmanuel de Becker, spécialisé en pédopsychiatrie. « Il y a plusieurs significations à ce passage à l’acte qui peut être destiné à un seul enfant ou à plusieurs. Il peut être suivi, ensuite, par le passage à l’acte, suicidaire, de la personne meurtrière. Il y a énormément de cas de figure différents. Dans 80 % des cas ce sont les mamans de l’enfant qui commettent ce geste fatal. » Une prédisposition féminine qui pose évidemment question.

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