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Hommes de foi et assassins

Leur ministère les conduit à aimer l’homme et à respecter la vie. Mais parfois, des prêtres commettent l’impensable et se transforment en meurtriers.

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Journaliste Temps de lecture: 5 min

Ils sont en principe guidés par l’amour de Dieu et celui du prochain, beaucoup plus sûrement que la moyenne des hommes. Leur religion leur interdit d’ôter la vie. Elle sous-entend la défense des plus faibles. Et pourtant, quand on lit le livre de Mireille Thibault, « Quand les religieux tuent », on ne peut que constater que l’instinct de mort habite aussi les hommes de foi. Abbés, curés, pasteurs, gourous, mais aussi chaman ou imam, l’auteure – titulaire d’un certificat en Criminologie et en Droit de l’université de Laval, au Québec – dresse une longue liste de ceux qui « ont rompu leurs vœux pour de l’argent, par soif de pouvoir ou par luxure ». D’autres tuent par conviction religieuse. Certains rejoignent même la « congrégation » effrayante des tueurs en série. Parfois, la folie frappe. Ou la schizophrénie. L’ésotérisme. Ou les rituels d’exorcisme poussés à leur extrémité, avec des victimes sauvagement battues.

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