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Michel Audiard 100 ans plus tard: de l’honneur à l’horreur

Un génie des mots, un style inimitable, un homme inoubliable.

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« Un anarchiste, ça n’accepte pas la Légion d’Honneur. T’es devenu un con, comme les autres ! » « C’est vrai qu’aujourd’hui, je discute plus souvent avec mon pharmacien qu’avec un patron de bistrot. » Cet échange, digne d’un film d’Audiard, est réel et j’en suis l’un des rares témoins. En 1974, dans un bureau de RTL, Jean Carmet, fidèle ami du dialoguiste, l’insulte parce qu’il vient d’accepter le « ruban rouge ». Ils vont finir par se réconcilier. Carmet ne va néanmoins pas assister à la cérémonie de remise, le 28 avril 1976, dans un salon de l’Hôtel George V, un palace des Champs-Élysées. Jean Gabin, parrain du récipiendaire, prononce le traditionnel discours. Audiard lui répond et promet de justifier sa décoration en écrivant désormais des films ennuyeux et des romans illisibles. Il n’en pense pas un mot. En peaufinant des répliques que Jean-Paul Belmondo lance entre deux cascades dans « Flic ou voyou » ou « L’incorrigible », il est à nouveau le dialoguiste le plus demandé du septième art.

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