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Covid-19: vous êtes perdus dans ce qu’il est risqué de faire ou pas? Ce tableau vous résume tout

Une étude publiée dans la revue médicale BMJ a battu en brèche l’idée d’une distanciation sociale fixe, à un mètre ou deux. Désormais, tout dépend de la situation et voici comment s’y retrouver.

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Les règles de sécurité sanitaire sont mortes, vive les règles de sécurité sanitaire ! En somme, c’est le message que l’on pourrait retenir de l’étude de BMJ rendue publique ce 25 août. Le message est a priori simple : la distanciation sociale, telle qu’elle est imposée aujourd’hui, est trop rigide. Selon les chercheurs, elle doit être adaptée en fonction de nombreux critères liés au contexte (ventilation, densité d’occupation d’un local, temps d’exposition…). Dès le lendemain en Belgique, la distance de sécurité a ainsi été progressivement édictée à un mètre dans les institutions culturelles.

Mais de ce fait, comment s’y retrouver dans ce qu’il est dangereux de faire ou pas pour éviter d’attraper le coronavirus ? Déjà que de nombreuses personnes se plaignent du flou régnant sur les endroits où le masque est obligatoire ou non, on monte encore d’un niveau dans la complexité. Mais pas de souci, on a la réponse pour rendre tout ça beaucoup plus clair !

Pour être mieux protégé mais aussi avoir plus de liberté

Les chercheurs de l’étude en question ont peut-être laissé confuses certaines personnes, mais ils avaient parfaitement prévu que cela arriverait. C’est pour cela qu’ils ont créé un tableau synthétisant si telle ou telle situation est peu, moyennement ou fortement à risque vis-à-vis du coronavirus.

Exemple : si peu de personnes masquées (par exemple deux) sont rassemblées peu de temps dans une pièce mal ventilée et parlent à une allure normale, le risque d’attraper le Covid-19 est somme toute assez limité. Par contre, cela devient déjà plus risqué si ces individus chantent ou crient, à cause des nombreux postillons. Et si on ajoute le fait que le local est bondé, le niveau de contagion devient très élevé.

Au final, ce sont 72 situations qui ont été évaluées par les scientifiques, représentées par un code de couleur : vert, orange ou rouge. Le tout est surtout divisé en quatre catégories intimement liées au masque : en fonction de si on le porte avec un contact prolongé ou pas, si on ne l’a pas avec un contact prolongé ou pas. Le résultat, d’abord produit en anglais, a depuis été traduit en français par des bienfaiteurs sur les réseaux sociaux.

« Cela offrirait une meilleure protection dans les situations les plus à risque, mais aussi une plus grande liberté dans les situations les moins à risque, ce qui permettrait potentiellement un retour à la normale dans certains aspects de la vie économique et sociale », font savoir les experts de l’Université d’Oxford et du MIT à l’origine de l’étude.

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