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L’histoire d’Érasme à Anderlecht: sept petits mois et puis s’en va

Au vu des traces laissées dans la toponymie locale, bon nombre de Bruxellois imaginent que le philosophe est resté longtemps dans la capitale. Il n’en est rien.

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Comme bien des philosophes de son époque, Didier Érasme a beaucoup voyagé. Né à Rotterdam, probablement en 1466, c’est en 1494 qu’il met pour la première fois les pieds dans ce qui n’est pas encore la Belgique. Secrétaire de l’évêque de Cambrai, Henri de Bergues, il est amené à se rendre à Bruxelles et à Malines. Sur le chemin, dit-on, il ira dévorer la bibliothèque du cloître de Groenendael. Huit ans plus tard, alors que la peste sévit dans toute l’Europe, c’est à Louvain qu’il vient se réfugier. Il y restera deux ans avant de fuir les querelles religieuses qui s’enveniment dangereusement autour de lui, comme on peut le lire dans quelques-unes de ses 2.500 lettres. « Ce que j’ai souffert à Louvain du fait des calomnies effrontées déversées par certains, il n’est personne à qui cela puisse être caché », écrit-il dans l’une de celles-ci.

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