Elle était la Belgique joyeuse
L’édito de Marc Pasteger.
Avant, et bien avant même, que les Belges ne deviennent à la mode à Paris, elle avait réussi à imposer son nom au fronton des plus grands music-halls de la Ville Lumière. Adoptée par nos voisins parce qu’on ne pouvait pas lui résister, Annie Cordy n’a jamais ni oublié ses racines ni renié ses origines. Au contraire. Attachée à Bruxelles, à la Belgique, à la royauté, à l’union du pays, elle ne manquait pas une occasion de rappeler d’où elle venait. Installée depuis plusieurs années en France où elle avait suivi Bruno, son mentor et mari, elle aimait revenir sur sa terre natale. Toujours disponible pour répondre aux questions des médias jusqu’aux moins connus, prête à aider des débutants, à l’écoute des idées qui pourraient l’amuser, Annie Cordy était restée « bien belge ».