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Quand la distanciation sociale devient une obligation pour les voitures (photo)

Une station de ski québécoise a tenu à ce que chaque véhicule soit séparé par la fameuse distance de sécurité. Une initiative pas toujours appréciée par ses visiteurs.

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Trouver une place pour se garer en ville relève parfois du casse-tête. Mais pour les touristes de la station de ski de Mont-Saint-Anne, à 40 km de la ville de Québec, ce problème est devenu encore plus frustrant. Car dans les parkings de la localité, ce ne sont pas les places qui manquent dans les parkings mais une nouvelle règle empêche leur utilisation. La raison : il faut que les véhicules respectent une distanciation de sécurité lors du stationnement.

Des points de vue radicalement opposés

Cette initiative est revendiquée haut et fort par la station de Mont-Saint-Anne dans le cadre de ses mesures préventives obligatoires à respecter contre le Covid-19. Mais du côté des automobilistes, c’est l’incompréhension. « Nous sommes maintenant rendus à la distanciation automobile. Dites-moi que je rêve », s’énerve l’un d’eux. « On nage en plein délire », renchérit un autre qui n’arrive pas à concevoir en quoi les voitures, même collées les unes aux autres, pourraient représenter un quelconque risque sanitaire.

Du côté de l’administration, cette mesure paraît pourtant tout à fait logique, comme elle le fait savoir à 20 Minutes. « Lorsque le déconfinement a été autorisé par les autorités gouvernementales, plusieurs règles ont été mises en place pour favoriser la distanciation sociale entre les individus. Le Mont-Sainte-Anne est, durant la période estivale, un centre de vélo de montagne reconnu où nous recevons chaque semaine des milliers de personnes », précise-t-elle.

« Les gens viennent en famille, se préparent à leur voiture, font des ajustements sur leur vélo et finissent leur journée en nettoyant leur équipement. Cette mesure de ''distanciation des voitures'' était simplement dans le but de faciliter la vraie distanciation physique et ainsi éviter que plusieurs dizaines de personnes se retrouvent dans les mêmes mètres carrés. [Cette consigne] visait également à prendre en considération les gens qui sont moins à l’aise avec les rapprochements physiques en contexte de pandémie et de les respecter », conclut-elle.

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