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«Les apparences»: au coeur d’un milieu bourgeois aisé, les apparences comptent plus que tout

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Les apparences - trois étoiles

Ève et Henri, parents d’un petit Malo, ont apparemment tout pour être heureux. Le couple évolue à Vienne au sein d’une petite communauté huppée d’expatriés français : il est chef d’orchestre, elle dirige la médiathèque du Lycée français. Jusqu’au jour où Ève découvre que son mari la trompe avec l’institutrice de leur fils… Librement adapté du roman de Karin Alvtegen, « La trahie », ce drame aux allures de polar chabrolien nous plonge en plein milieu bourgeois aisé, où les apparences comptent plus que tout et où la vengeance se consomme froidement. Si l’interprétation frôle de temps en temps le surjeu, le récit, pimenté d’une histoire parallèle et de réflexions sur l’adultère, parvient à nous tenir en haleine jusqu’à la dernière réplique.

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