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Le virus de Madame Wilmès

L’édito de Marc Pasteger.

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Rédacteur en chef jusqu’à son décès en 2022 Temps de lecture: 2 min

Si la Belgique était un pays politiquement normal, peu de gens sauraient sans doute aujourd’hui qui est Sophie Wilmès. Première femme à diriger un gouvernement, elle a accédé à cette fonction à la faveur d’un tripatouillage bien de chez nous. Le Premier ministre d’un gouvernement minoritaire ayant choisi de s’envoler vers les sommets européens, Mme Wilmès, parce qu’appartenant au même parti, fut priée de prendre la suite. Alors que les électeurs s’étaient prononcés depuis de longues semaines, les formations ayant la main pour constituer une nouvelle majorité fédérale tardaient à s’entendre. On a l’habitude. Sophie Wilmès s’apprêtait à assurer un simple intérim. Le destin se chargea donc d’en décider autrement. Confrontée à une crise sanitaire sans précédent, elle se retrouva propulsée aux avant-postes. Ses interventions à la télévision étaient aussi attendues qu’un match essentiel pour l’avenir des Diables rouges.

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