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États-Unis: n’ayant pas de wifi à la maison, cet élève est obligé de se poster devant son école pour arriver à suivre les cours

Tous les jours, Jonathan, neuf ans, se poste devant son école pour profiter de la connexion de l’établissement.

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Dans de nombreux pays à travers le monde, les élèves doivent désormais suivre leurs cours à distance en ligne, à cause de la pandémie de coronavirus. À l’aide d’un ordinateur, d’une tablette ou d’un smartphone, les contacts avec le corps enseignant se déroulent par vidéoconférence. C’est notamment ce que vit Jonathan, un étudiant de neuf ans vivant à Roswell, aux États-Unis. Ne disposant pas du réseau wifi nécessaire, le garçon est obligé de se rendre chaque jour devant son école, pour profiter de la connexion internet de l’établissement et pouvoir ainsi suivre ses cours, rapporte la RTBF.

Tous les jours, Jonathan emporte donc son ordinateur, traverse le champ entre sa maison et l’école, avant de se placer contre un mur afin de disposer de la connexion. C’est une éducatrice, Sabrina, touchée par la situation de l’élève, qui a publié une photo de lui sur Facebook il y a environ deux semaines. « Ce jeune garçon n’a pas internet, Il est assis ici chaque jour entre 8h et 14h45 », a-t-elle écrit en légende. À travers ce post, elle a également tenu à pointer du doigt la situation difficile de nombreux enfants à cause de la fermeture des écoles.

Elle a notamment expliqué que pour certains d’entre eux, celles-ci sont « le seul lieu chauffé qu’ils connaissent  » et la cantine « le seul endroit où ils reçoivent de la nourriture  ». Très vite, la publication a ému les internautes. À tel point qu’une cagnotte a même été créée sur plateforme GoFundMe, dans le but de financer la scolarité à domicile d’enfants victimes eux aussi de cette fracture numérique ou de peu de moyens.

Interrogée par CNN, la maman de Jonathan a expliqué que son fils vivait plutôt bien la situation. Se rapprocher de son école lui donnait plus ou moins l’impression d’être un enfant normal. Et pour rassurer ceux qui estiment que rester seul comme cela est dangereux, elle a ajouté : « Le directeur, la secrétaire et quelques enseignants sortent pour le surveiller et vérifier qu’il n’a besoin de rien  ».

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