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Emmanuel Macron rend hommage à Charles de Gaulle avec une belle faute de conjugaison (photo)

Le président français a laissé une jolie coquille dans le livre d’or de Colombey-les-deux-Eglises. Son erreur rejoint ainsi la longue liste des fautes laissées par les personnalités politiques.

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Le 9 novembre dernier, Emmanuel Macron a de nouveau célébré la mémoire de Charles de Gaulle. Lors d’une visite à sa demeure de Colombey-les-deux-Eglises, il n’a donc pas manqué de laisser un mot dans le livre d’or présent sur place. En temps normal, ce message serait presque passé inaperçu. Sauf qu’une faute de conjugaison lui a valu de se faire remarquer.

« Les traces qui nous permettrons »

Voici le texte laissé par Emmanuel Macron : « Cinquante ans plus tard, le souvenir vivace du Général de Gaulle demeure une source d’inspiration pour notre Nation, notre République. Puissions nous trouver en ces lieux, en ses choix, les traces qui nous permettrons de bâtir notre action pour la France. En fidélité », écrit-il.

Si le président français n’a visiblement pas été assez attentif à ce qu’il écrivait, d’autres ont pris cette tâche très à cœur. Les plus taquins feront remarquer qu’il a oublié le tiret entre « puissions » et « nous ». Mais ce qui a surtout fait réagir, c’est le verbe qui suit un peu plus loin : « permettrons ». Le problème, c’est que l’accord aurait dû se faire avec « les traces », non pas avec « nous » qui est ici un pronom et pas un sujet. L’occasion était trop belle pour quelques-uns de ses opposants qui l’ont ainsi critiqué sur les réseaux sociaux.

Emmanuel Macron peut cependant se rassurer sur un point : il est loin d’être la seule personnalité politique à commettre des fautes. L’erreur est humaine dit-on, et ça, la romancière Anne Queinnec l’a bien compris. Elle a ainsi fait une anthologie de ces coquilles des politiques dans son livre « Qu'est-ce qu'il s'agit là-dedans ? ». On y retrouve par exemple une phrase de la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, qui a écrit en 2016 sur Twitter « La plus belle avenue fluviale du monde à reprit sa circulation ». A l’extrême-droite, Marion Maréchal-Le Pen n’a pas fait mieux en écrivant lors des élections régionales de 2015, toujours sur le même réseau social, « on a gagner ». Lors de l’émission « Au tableau », Jean-Luc Mélenchon n’a pas non plus été épargné. « J'ai été étonnée qu'il ne sache pas épeler ornithorynque alors qu'il a été prof de français », a ainsi déclaré une des participantes du programme dans « Le Parisien ».

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