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Un ancien de The Voice France accusé d’agressions sexuelles et de harcèlement par une vingtaine de femmes

Une enquête du magazine Néon accable Spleen, participant de l’édition de 2014 de The Voice. Parmi la vingtaine de témoignages récoltés, deux femmes ont porté plainte. L’accusé nie quant à lui en bloc.

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C’est un récit glaçant que fait le magazine Néon de ce qu’aurait fait subir le chanteur Spleen à de nombreuses femmes. Le jeune homme, membre de l’équipe de Mika à l’émission The Voice France en 2014 et éliminé lors du premier direct, est accusé d’être coupable d’agressions sexuelles et de harcèlement. Le magazine aurait récolté plus de vingt témoignages qui iraient en ce sens.

Début novembre, une victime présumée a porté plainte, après une autre qui a fait appel à la justice il y a deux ans. Outre des accusations de viol, Néon recense « une tentative de viol, d’autres évoquent des caresses et des baisers non consentis, d’autres encore assurent avoir été filmées à leur insu pendant des actes sexuels forcés ou consentis, ces vidéos ayant ensuite servi à faire pression sur elles ».

Des faits qui s’étaleraient sur environ sept ans

La première plaignante, une jeune femme de 22 ans, est l’un des témoignages les plus poignants. Elle dit avoir rencontré Spleen chez lui, alors qu’ils devaient faire une séance photo. Et de là commence le cauchemar selon ce qu’elle raconte. « Il a tenté de m’embrasser. J’étais scotchée au sol, je ne pouvais même pas bouger les pieds, je mettais juste le buste en arrière en faisant ’non’ de la tête. Il a recommencé cinq fois, six fois, avec des regards méprisants, en m’attaquant sur mon manque de liberté, en disant que j’étais frigide ou homosexuelle. J’ai fini par le laisser faire, mais sans être active et avec une moue ostensiblement dégoûtée. Je pensais que ça le convaincrait de me laisser partir. Mais non. J’ai fini par me retrouver poitrine nue devant la porte d’entrée à vouloir sortir », raconte-elle d’abord.

Et ce n’est pas tout puisqu’une fois au sous-sol, cela continue. « Je suis descendue et son lit était tout de suite sur la droite. Puis il m’a amenée dans une autre pièce où le sol était jonché de photos de femmes nues ayant des rapports sexuels avec lui ou seules. Dans mon esprit, j’ai compris que c’était foutu. Le mec est méga-baraqué. Je n’avais pas envie de rivaliser avec lui. Il s’est approché et m’a poussée sur le lit. J’ai fait non de la tête, j’ai dit ’non’, et il m’a poussée. J’ai attendu que ça passe le plus vite possible », dit-elle, en précisant que l’agression aurait été filmée. « C’était horrible, il était au-dessus de moi et il mettait son coude à gauche de ma tête pour me forcer à regarder vers son appareil photo qui était à droite. Je me rappelle que pendant l’acte, j’essayais de cacher mon visage en faisant des mouvements avec mes cheveux ».

D’après la vingtaine d’accusations récoltées, les faits auraient eu lieu de 2009 à 2016. Les avocats de Spleen, eux aussi contactés par Néon, ont quant à eux tenu à démentir « l'ensemble des allégations formulées contre lui par les témoins qui s'expriment dans cette enquête ».

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