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En Indonésie, les autorités font détruire des centaines de sextoys alors que la demande ne cesse de progresser

Considérés comme illégaux dans ce pays d’Asie, les jouets sexuels sont interdits à la vente. Avec le confinement lié au coronavirus, le commerce en ligne a permis à de nombreux Indonésiens de s’équiper et de braver l’interdiction. Les autorités réagissent fermement.

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Depuis 2015, les autorités indonésiennes luttent fermement pour que les sextoys ne s’imposent pas sur le marché local. Ces jouets sexuels sont illégaux dans ce pays très conservateur où ils sont considérés comme des objets portant atteinte à la morale publique. Avec le confinement imposé par le coronavirus, l’Indonésie a fait face à une nouvelle vague : un nombre croissant de ses citoyens a décidé d’en acheter sur internet et de se les faire livrer, comme l’épingle Slate.

Il n’est pas rare que la douane intercepte des colis suspects et les détruise s’ils contiennent un ou plusieurs sextoys. Ce vendredi 27 novembre, ce n’est pas moins de 442 jouets sexuels qui ont été brûlés à Bandung, la capitale de la province de Java occidentale. Les Indonésiens ne sont bien sûr pas les seuls à craquer pour ces objets qui permettent d’atteindre le plaisir : les entreprises chinoises spécialisées – à l’échelle planétaire, 70 % des sextoys sont produits en Chine – ont noté une explosion de la demande. Pendant la première moitié de 2020, une hausse de 50 % a ainsi pu être constatée, comme le note Vice.

La principale difficulté des douaniers réside dans le fait que les sextoys sont généralement commandés de façon individuelle et non en gros, ce qui rend le contrôle aux frontières très difficile à mener. « Les sextoys sont principalement commandés dans le but d’une consommation privée. Il n’y a généralement qu’un ou deux articles dans chaque colis », explique un douanier interviewé par nos confrères. Et si le confinement se prolonge en Indonésie, la demande ne pourrait faire qu’augmenter. L’interdiction semblant dès lors passer au second plan.

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