Claude Brasseur: un éléphant, ça manque énormément
Disparu à 84 ans, il laisse un grand vide dans le cinéma populaire français. L’acteur à la voix éraillée était le dernier monstre sacré avec Belmondo et Delon.
Des quatre comparses des films d’Yves Robert, il était le dernier survivant, après la mort de Jean Rochefort, Victor Lanoux et Guy Bedos. Claude Brasseur fut de l’aventure de « Un éléphant, ça trompe énormément » et de sa suite « Nous irons tous au paradis ». Brasseur gouailleur, hâbleur et déconneur, il assumait tous ces « rôles » au sommet d’une forte popularité. Il cochait toutes les cases : cinéma, télévision (avec « Rouletabille » puis dans « Les nouvelles aventures de Vidocq » dans les années 70) et théâtre. Sa carrière était pleine à craquer, depuis ses premiers pas au grand écran… en 1956. Il s’est éteint mardi 22 décembre, « dans la paix et la sérénité… et reposera aux côtés de son père au cimetière du Père-Lachaise à Paris », a annoncé son agent, Mme Élisabeth Tanner. Ses obsèques se sont déroulées dans la plus stricte intimité, mardi 29 décembre, à l’église Saint-Roch à Paris, dans la paroisse des artistes où il a toute sa place.