Jamais deux sans trois
Le 18 décembre dernier sortait « McCartney III », le dernier volet d’un triptyque intime initié en 1970.
Tout le monde aime Paul McCartney. Comment ne pas l’aimer ? C’est l’ami, le frère, le père, le grand-père dont on a tous rêvé un jour. Il aura été le mari de la même femme pendant près de trente ans, ses enfants ne se répandent pas dans la presse pour rapporter quel père indigne il reste et on a découvert il y a quelques années de ça qu’alors qu’il était fâché avec son meilleur ami, il avait trouvé le moyen de se réconcilier avec lui, juste avant que ce dernier ne tombe sous les balles de Mark David Chapman. Finalement, si ses fans lui en ont un jour voulu, c’est d’avoir annoncé la mort de leur groupe favori, un triste jour de 1970. Le 10 avril, très exactement. Ce même jour, comme pour mieux faire comprendre aux uns et aux autres qu’aucun retour en arrière n’était possible, il livrait aux médias un premier album solo baptisé « McCartney I ». Les fans sonnés ignoraient encore qu’il s’agissait là du premier volet d’une trilogie intime et qu’il leur faudrait attendre pas moins de 10 années encore pour en découvrir le second volet, « McCartney II ».