Pauline Baer de Perignon: «Je me suis réapproprié une histoire secrète»
Une enquête familiale mêlant secrets, peinture et histoire de l’Occupation.
Monet, Degas, Sisley, Renoir, Tiepolo… une liste de tableaux établie par un cousin, griffonnée sur un bout de papier, va entraîner Pauline Baer de Perignon sur les traces de la collection disparue d’œuvres d’art de son arrière-grand-père, Jules Strauss. Entre découverte de la peinture, plongée dans la réalité des spoliations nazies de la Seconde Guerre mondiale et exhumation de secrets de famille, une enquête complexe et minutieuse, mais nécessaire.
En vous lançant, imaginiez-vous l’ampleur des recherches et découvertes à venir ?
Pas du tout ! Cela s’est fait de manière très progressive. Au départ, j’étais juste curieuse, je n’aurais jamais imaginé que les recherches prendraient trois ans et qu’elles mèneraient à l’écriture d’un livre. Je ne pouvais concevoir l’ampleur de la collection et des révélations liées aux spoliations nazies.