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162 célébrités signent une tribune pour protéger les enfants des crimes sexuels au-delà de 13 ans

Les signataires estiment que la nouvelle loi française n’est pas suffisante. Ils proposent donc d’augmenter l’âge de façon modulable en fonction des faits commis.

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Ce vendredi, de très nombreuses personnalités se sont réunies pour interpeller le Parlement français via Le Parisien. Elles ne sont pas moins de 162 à s’être coalisées dans une tribune lancée par Tristane Banon, connue pour avoir accusé Dominique Strauss-Kahn d’agression sexuelle, avec un objectif : faire modifier la nouvelle loi contre les crimes sexuels sur mineur.

« C’est de crime de masse dont nous parlons », clament les signataires

Selon la version actuelle de ce texte voté par le Sénat, il est prévu d’accroître la protection des mineurs victimes d’agression sexuelle jusqu’à 13 ans. Avant cet âge, tout acte de ce genre serait systématiquement puni en France sans que l’enfant n’ait besoin de s’exprimer sur ce crime devant la justice, notamment sur son consentement. Au-delà de 13 ans, une peine est déjà prévue pour l’aggresseur mais cette participation de la victime au procès serait requise.

C’est précisément sur ce point que la tribune porte. « C’est de crime de masse dont nous parlons (...). Nous qui voulons que des lois fermes dissuadent ces actes inacceptables, nous tous, qui signons aujourd’hui cette pétition, vous demandons que ce seuil de non-consentement soit fixé à 15 ans, 18 en cas d’inceste », clame le texte. Parmi les signataires, on trouve par exemple Juliette Binoche, Annie Duperey, Line Renaud, Louis Bertignac, Dany Boon, Thomas Dutronc, Isabelle Carré, Patrice Leconte, Claude Lelouch, Didier Deschamps, Zabou Breitman, Bixente Lizarazu, etc.

La tribune rappelle que selon des estimations, « dix millions de Français » ont subi avant 18 ans des violences sexuelles. Ces 162 célébrités se réjouissent donc qu’une nouvelle loi soit mise en place dans ce cadre mais juge la proposition « insuffisante ». Ils demandent donc à ce qu’elle soit modifiée lors de son passage à l’Assemblée nationale. « Après que les victimes ont trouvé la force et le courage d’ouvrir grands les yeux de la société, vous qui faites les lois ne pouvez pas rester les seuls à les garder partiellement clos », conclut Tristane Banon.

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