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Prostituées, les oubliées du confinement

La crise pousse des femmes à exercer leur métier dans la plus grande clandestinité. La commune de Schaerbeek demande des décisions claires au Comité de concertation.

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Rédacteur en chef Temps de lecture: 4 min

Lors des conférences de presse du Conseil national de sécurité ou du Comité de concertation, pas un mot, jamais, sur ces filles, et ces quelques hommes, que l’on nomme « travailleurs du sexe ». Ceux-là, aussi, sont les oubliés du confinement. Tous sont à l’arrêt, du moins officiellement, depuis octobre. Vont-ils reprendre ? À l’heure où la réouverture des « métiers de contact » est sur la table, il va être temps de lever le flou. « Le flou, c’est gentil. Je parle, moi, d’hypocrisie ! », dénonce Cécile Jodogne (DéFi), bourgmestre faisant fonction de Schaerbeek, qui abrite le quartier rouge de la capitale, à proximité de la gare du Nord. « Jamais le CNS n’a parlé du secteur de la prostitution. Maintenant, c’en est assez. Il faut des règles précises et fédérales. On ne peut plus admettre que ces femmes et ces hommes n’existent pas aux yeux du gouvernement, alors qu’ils traversent une période extrêmement difficile, eux aussi », nous explique la bourgmestre.

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